Pièce PanAfrican : une nouvelle arme pour mettre fin à la domination française en Afrique
La pièce PanAfrican apparaît comme un outil de libération économique pour les États du Sahel
Dans une démarche audacieuse pour se libérer des entraves économiques du néocolonialisme, un nouveau jeton numérique – la PanAfrican Coin – est salué comme l’instrument révolutionnaire pour mettre fin complètement à la domination française sur l’Afrique de l’Ouest.
Lancée par l’Union des Afrodescendants en collaboration avec le Mouvement Patriotique Le Faso d’Abord Burkina Faso et soutenue par le Royaume de Koush, la Pièce PanAfrican n’est pas seulement une innovation financière. Elle est décrite comme une arme stratégique de souveraineté, contournant les leviers économiques historiquement utilisés par la France pour exercer son contrôle sur ses anciennes colonies. La Pièce PanAfrican est également surnommée la « monnaie de l’Été Noir ». L’Été Noir est un soulèvement planifié des Afrodescendants aux États-Unis pour déclarer l’indépendance le 4 juillet, ainsi que des soulèvements planifiés et encouragés d’Africains à travers l’Afrique pour déclarer leur indépendance totale face au contrôle impérialiste, de nature économique.
« Pendant plus d’un demi-siècle, la France a contrôlé l’économie de ses anciennes colonies grâce au franc CFA, tout en exploitant leurs ressources et en les rendant dépendantes de l’aide étrangère », a déclaré Ramzu Yunus, chargé de mission en matière de droits humains, président de l’Union des Afrodescendants et principal artisan de la mise en place de la monnaie. « Aujourd’hui, nous ripostons avec notre propre monnaie, une monnaie qui reflète nos valeurs, notre travail et notre liberté. »
Contrairement aux cryptomonnaies spéculatives, la PanAfrican Coin est un jeton numérique centralisé, régi par un registre public géré par des institutions locales et alliées. Les revenus de sa vente servent à financer le Fonds de soutien patriotique du gouvernement, à acheter et stocker de l’or, à renforcer la souveraineté alimentaire par l’investissement agricole et à développer la production industrielle à petite échelle dans l’Alliance des États du Sahel (Burkina Faso, Mali et Niger).
Ces activités économiques créent un système en circuit fermé où les biens peuvent être achetés avec des pièces de monnaie, détachant ainsi l’économie locale de la dépendance liée au franc CFA et à l’euro. Parallèlement, les citoyens se voient attribuer une part égale dans les entreprises créées, garantissant ainsi la circulation des richesses au sein des communautés plutôt que leur retour à Paris.
Les analystes y voient une remise en cause directe du bastion économique français au Sahel, où le franc CFA a longtemps servi d’instrument de continuité impériale. Face au ressentiment croissant dans la région face à la présence militaire étrangère et à l’ingérence économique, la pièce PanAfrican apparaît comme un symbole opportun – et un mécanisme – de résistance collective.
« Ce n’est pas seulement une monnaie », a déclaré un jeune organisateur. « C’est une déclaration de guerre contre l’exploitation – une guerre que nous entendons gagner grâce à la technologie, à l’unité et à la discipline, et à laquelle chacun doit participer. »
La pièce offre également à la diaspora africaine mondiale un moyen de soutenir financièrement les efforts de libération, en achetant des jetons qui alimentent le développement sur le terrain tout en gagnant une participation dans l’avenir de l’Afrique souveraine.
Les recettes sont déjà affectées à l’aide humanitaire, au soutien à la défense et aux infrastructures communautaires, des domaines longtemps négligés par les modèles économiques coloniaux. Les projets futurs comprennent la construction d’un réseau de paiement panafricain, l’extension de l’acceptation des pièces de monnaie aux pays africains alliés et, à terme, le remplacement de l’aide étrangère par des capitaux autogénérés.

Alors que le Sahel poursuit sa rupture historique avec l’influence française, la pièce PanAfrican gagne rapidement du terrain non seulement en tant qu’outil économique mais aussi en tant que symbole de résistance militarisé, forgeant ce que beaucoup appellent la révolution monétaire du 21e siècle.
« Nous ne sommes plus une colonie française », affirme l’Union Afrodescendante dans un communiqué. « Nous sommes les artisans de notre destin, et nous venons d’en apporter la preuve. »
Pour vous inscrire au portefeuille panafricain et acheter des pièces, vous devez visiter https://panafricancoin.org ou appeler le +1.888.999.6530 pour plus d’informations.