« Été noir » : Ibrahim Ibrahim Traoré appelle à la tête de « l’Union africaine des peuples »
Alors que le mouvement de l’« Été noir » prend de l’ampleur en Afrique et dans la diaspora africaine, une nouvelle vague d’activisme panafricain émerge. Manifestations et rassemblements sont organisés sur tout le continent, appelant à la création de l’« Union africaine des peuples », une alternative révolutionnaire à l’actuelle Union africaine (UA).
« Été noir » est une campagne mondiale initiée par les Afrodescendants aux États-Unis, revendiquant leur droit à l’autodétermination et à l’indépendance face à l’oppression systémique. Ce mouvement, officiellement lancé le 4 juillet 2025 par des rassemblements d’Afrodescendants à travers les États-Unis pour déclarer leur indépendance, vise à s’approprier des actifs territoriaux évalués à plus de 15 000 milliards de dollars pour financer une initiative de développement de 1 000 milliards de dollars pour les nations africaines.
Les critiques de l’UA affirment qu’elle est devenue un instrument au service des intérêts impérialistes, incapable de répondre efficacement aux défis et aux aspirations du continent. En réponse, les militants proposent la création d’un nouvel organe directeur dirigé par un conseil révolutionnaire, présidé par le président burkinabé Ibrahim Traoré et dont le Sud-Africain Julius Malema serait l’un des membres clés.
Le président Traoré a exprimé haut et fort son opposition à l’ingérence étrangère dans les affaires africaines, soulignant la nécessité d’une véritable souveraineté et d’une autodétermination. De même, Julius Malema, chef des Combattants pour la liberté économique d’Afrique du Sud, a constamment appelé à la décolonisation des économies africaines et à la reconquête des terres et des ressources.

Ramzu Yunus, responsable des politiques en matière de droits de l’homme et initiateur de « l’Été noir », a critiqué l’état actuel de l’Union africaine, déclarant : « L’Union africaine n’est plus que l’ombre d’elle-même et est dictée par d’anciens maîtres coloniaux qui n’ont pas permis la pleine expression de l’autodétermination. »

L’Union africaine populaire proposée vise à :
- Reconquérir la souveraineté africaine en éliminant la dépendance envers les anciennes puissances coloniales.
- Nationaliser les industries clés pour garantir que les ressources africaines bénéficient aux populations africaines.
- Promouvoir l’unité et la solidarité entre les nations africaines pour relever collectivement les défis continentaux.
This movement draws inspiration from historical Pan-African leaders like Kwame Nkrumah, who advocated for a united Africa free from colonial and neocolonial influences.
As “Black Summer” unfolds, the call for a People’s African Union represents a significant shift in the continent’s political landscape, signaling a renewed commitment to Pan-African ideals and the pursuit of genuine independence.